Fraicheur du Bon Matin

LIBRE

Une de mes oreille dressée, j'entendais des petits cris perçants qui étaient sans doute ceux des oiseaux qui aiment chanter leur hymne matinal. A travers les différentes fissures de mon antre, des nuances se faisaient voir sur mon pelage. Je décidais alors de me lever, à mon avis, la patrouille de l'aube était partie depuis longtemps! J'ai déjà fais la grasse matinée. Alors je m'étirais de tout mon long puis me relevais rapidement, la queue bien dressée. Je sortis pour jeter un coup d'œil à l'extérieur de l'antre. Le soleil était haut et le ciel bleuté. Les guerriers était à leurs travaux. Je rentrais dans ma tanière, puis me dirigeais vers mon tas d'herbes. Je regardais et constatais qu'il me manquait des feuilles de souci.  



Je sortis du camp en vitesse. Je traversais le tunnel d'ajonc et me retrouvais dans les landes. Plusieurs fumet me vint. J'avançais régulièrement tout en contournant les rares arbres qui poussaient. Soudain, une forte odeur de Souci enveloppa mes narines. On fur et à mesure que j'avançais, le fumet se faisait de plus en plus fort, et j'aperçus des milliers de tiges de souci pousser. J'en cueillis quelques uns et retournais au camp, les remèdes dans la gueule.



Une fois de retour dans mon antre, je rejoins ma réserve de plantes et y déposais ma récolte. Je triais un peu tous ça en séparant les tiges des feuilles etc...Mais j'entendis un bruit derrière moi, certainement un de mes camarades.

-Qui es là?