C'était l'aube. Flèche d'Argent s'était réveillé. Aujourd'hui, il avait pris soin de préparer les patrouilles hier soir. Il alla se prendre une souris dodue sur le tas de gibier et la dévora. Une fois qu'il eut fini son repas, il se fit une bonne toilette. Il s'attaquait à son échine quand il sentit Nuage d'Étincelle, son apprenti s'asseoir à deux queues de souris de lui. Le chat roux-feu avait beaucoup grandi et il serait bientôt guerrier.

Dès qu'il eut fini, il se leva et s'adressa à Nuage d'Étincelle :
-Parfait, aujourd'hui, on va aller chasser aux Hautes-Herbes.

Côte à côte, les deux félins de la rivière marchèrent jusqu'aux Hautes-Herbes.

-Bon, alors. Je sais que ça fait longtemps qu'on n'a pas pratiqué ce genre de chasse, mais je veux savoir si tu te souviens encore comment chasser les souris et les campagnols. Allez, vas-y, je te regarde.

Il attendit que son apprenti s'exécute.

UP !

UP !

Le jeune chat attendit patiement la réponse de son mentor. Le temps ne lui passait pas long hors du camp, il y avait tellement de choses à découvrir, de mystère à élucider. C'était tellement plus captivant que de passer ses journées au camp à nettoyer la litières des anciens et à prendre soin de ceux-là. Ses vieux guerriers était tellement ennuyeux avec leurs histoires banale répétitive et même si l'apprenti devait leurs temoigner du respect pour toutes leurs années à servir le camp, il n'y arrivait qu'un peu ou même, pas du tout. Quand Flèche d'Argent miaula la réponse, celle-ci le surprit mais il le garda pour lui :

« Excellent, Nuage d'Étincelle, j'étais sûr que tu l'aurais. Seulement le campagnol avait aperçu ton pelage et elle aurait pu s'enfuir, essaie de te dissimuler plus dans les hautes herbes. Il y a un autre campagnol non-loin, essaie encore. »

Il hocha rapidement la tête, enterra sa proie et partit souplement vers la direction que son odorat et son inctinct lui disait de prendre. Soudain, il apperçut un campagnol maigrichon qui mordillait un graine. Il s'approcha doucement de sa proie en vérifiant que le vent ne tourne pas, que son ombre ne trahisse pas sa présence et que son pelage tape-à-l'oeil soit camouflait dans les hautes herbes. Quand il fut certains que rien ne le trahirait et que sa proie ne partira pas il bondit sur celle-ci avec une vitesse surprenante et lui cassa le coup à l'aide d'un coup de griffes redoutable. Ensuite, il fit une prière en murmurant au Clan des Etoile :

« Clan des Etoiles, je vous remercie de m'avoir donner ce campagnol. Je ne prendrais que ce que j'aurais besoin. »

Il prit délicatement sa proie par la peau du cou et se dirigea vers son mentor en trotinant. Quand il arriva près de lui il se dépécha d'enterrer sa proie avec l'autre avant de s'assoir devant lui pour l'écouter. Qu'allait-il lui dire ? Que c'était super ? Ou nul ? Que sa position était mauvaise ? Ou bien ? Qu'il avait était rapide ? Ou lent ? Que le campagnol l'avait repérait ? Ou pas ? Que son bond avait était fantastique ? Ou digne d'un grenouille boiteuse ?... Il n'en savait rien !