Je me réveilla en sursaut après un mauvais rêve. On pouvait voir les premiers rayons du soleil. Je ne faisais pas partie de la patrouille de chasse ce matin. Mais j'avais envie de chasser. Toutes seule. Je sortis donc du camp doucement pour ne pas réveiller mes camardes qui dormaient encore. Mes pattes me guidèrent au grand sycomore. Je me mis à marcher aux alentours, pour trouver du gibier. On avance de plus en plus dans l'automne et le gibier commence à se faire rare. J'eus une pensée soudaine : j'espère que mon clan ne sera pas victime d'une famine cet hiver...
Puis je repris mes esprits et avança un peu. Je sentis l'odeur d'un lapin me chatouiller les narines. Habituellement, les lapins étaient plus le gibier du clan du vent mais déjà qu'il n'y avait pas beaucoup de proie, si en plus on se compliquait la vie ça n'allais pas le faire. Je m'approcha du lapin à petits pas. J'étais encore assez loin. Et tout à coup, je vis un chat, que je ne connaissais pas à vue d’œil. Je ne reconnus pas d'odeur de clan chez ce chat. C'était un chat errant ! Il était en train de tuer ma proie ! Sur mon territoire ! Il allait voir ce maudit chat ! Et en plus il dévora la proie devant mes yeux. J'étais stupéfaite.
Puis, comme s'il m'avait flairé, il se mit à courir vers le grand sycomore. Alors je me mis à le courser. Quel idiot, ce chat s'était caché épérant que je ne l'avais pas vu. Pathétique ! Je n'avais pas vu ou il s'était caché mais n'eut aucun mal à le flairer.
Alors je lui dis d'un ton menaçant plein de mépris :

- Comment oses-tu pénétrer sur mon territoire ? Et chasser mon gibier en plus ? Et tu pensais en plus te cacher dans les buissons sans que je te voie ? Quelle culot ! Alors maintenant tu vas me faire un plaisir de retourner de la ou tu viens. Et n'avise plus de mettre un poil sur mon territoire !

- Comment oses-tu pénétrer sur mon territoire ? Et chasser mon gibier en plus ? Et tu pensais en plus te cacher dans les buissons sans que je te voie ? Quelle culot ! Alors maintenant tu vas me faire un plaisir de retourner de la ou tu viens. Et n'avise plus de mettre un poil sur mon territoire !

Le chat blanc tacheté se mit a cracher.
Il lui dit d'un ton méchant et cruel :

-Ton gibier est plutôt bon quoique un peu maigre et je n'ai pas envie de partir alors je ne partirais pas !

Il savais que la chatte rousse risquait de lui sautait dessus et de lui arrachait la fourrure mais sa mère lui avait raconté le code du guerrier et il s'avait parfaitement qu'elle ne pouvait le tuait de sang-froid, ce précieux code l'en empechait.
Lui il pouvait la tué si il le souhaiter mais malheuresement il n'était encore qu'un jeune chat et il ne pourrait jamais battre un chat adulte !

Le chat blanc tacheté me cracha à la figure et me dis méchamment :

- Ton gibier est plutôt bon quoique un peu maigre et je n'ai pas envie de partir alors je ne partirais pas !

Quel culot vraiment ce chat ! Je me retins de lui sauter dessus et ça se voyait. Le code du guerrier dit qu'il ne faut pas tuer les chats même errants sauf évidemment si celui-ci nous menace. Bon malheureusement ce n'était pas le cas. Je m'aurais fait un plaisir à lui arracher la fourrure, le mordre et à lui lacérer le ventre. Ca tombait mal, je ne pouvais pas...
Je souffla et montra les crocs :

- Dis-moi un peu ce qu'un misérable chat errant vient faire sur MON territoire et y chasse MON gibier ! Si tu sais que je ne peux pas te tuer, tu sais aussi très bien que je peux t'affliger un coup que tu n'apprécierai pas ! Allez, explique et ensuite tu pars, et très vite !

Comment un chat errant aussi pitoyable pouvait ne serait-ce qu'essayer de s'opposer à un puissant chef de clan ? Ce matou ne manquait pas d'air !

- Dis-moi un peu ce qu'un misérable chat errant vient faire sur MON territoire et y chasse MON gibier ! Si tu sais que je ne peux pas te tuer, tu sais aussi très bien que je peux t'affliger un coup que tu n'apprécierai pas ! Allez, explique et ensuite tu pars, et très vite !

Le matou blanc aux petites taches miaula :

-Essaie d'abord de m'attraper !

Sur ce il courut aussi vite qu'il put, en slaloment entre les arbres et en fessant et en utilisant toute sa vitesse pour rejoindre les territoires libres.
Soudain le terrain descendit et il accéléra, il savait que s'il s'arrêtait ou qu'il tombait la chatte roux ne se ferait pas prier pour le blesser, mais, il ne le voulait pas.
Comme si le monde était contre lui, la forêt disparut et les landes ne furent qu'à perte de vu.
Il n'avait plus aucun endroit pour se cacher, il était fichu, pourtant la femelle rousse s'arrêta alors il en fit autant, il garda dix bonnes longueurs de queue et miaula d'une voix espiègle :

-Alors, on abandonne ? Qui c'est la cervelle de souris maintenant ?


Soudain il sentit une autre odeur.
C'était une odeur différente de celle de la femelle rousse, l'odeur d'un autre clan de chats.

Up !