Ce matin, je me réveilla en sursaut. Il faisait très froid dans ma tanière. Je bailla. Hier, j'étais allée à la pierre de lune, pour prendre mes neuf vies. J'y est croisée Étoile Vive, la nouvelle meneuse du Clan du Tonnerre. On a tout de suite sympathisé ! Dans deux jours au moins, ce sera ma toute première assemblé. J’angoisse déjà ! Je m'approcha du garde-manger, et je pris un campagnol, puis quand je termine, je m'étira. Et m' aventura dans mon territoire en boitant. J' allait et venait. Je décida donc, d' allait me promener en ville, même si s'était contraire au règlement, j'accepte de subir les conséquences. Je courais dans le froid, le ciel était recouvert de nuage gris. Des faibles rayons du soleil recouvrait la forêt. Je marchais vite, mais sans sourire, avec angoisse. Je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais triste, mon cœur était lourd ...  Je me dirigeais vers un grand espace avec des croix, et je vis un groupe de personnes, pleuraient. Je me cacha, et je vis une grosse boîte descendre dans un trou. Je compris donc ... Un bipède était décédé, et sa famille pleurait sa mort. Je versa moi même des larmes, des larmes qui coulèrent abondement, pourquoi donc ? Je ressentais la tristesse de humain, j'étais une chatte très sensible, je pouvais détecter la tristesse des gens et de la sentir. Mais quelque me surpris, trop même !

Ô misérable étranger !

Je me repris quand je vis que c'était ma très chère amie : Étoile Vive. Aussi la chez du clan du Tonnerre, une chatte rousse très belle. Elle avait à peu près le même âge que moi, et on a fait une alliance ensemble, pour si il y a un danger, nous entre aider, mais son lieutenant n'était pas toujours d'accord ... Je la regarda, mais j'avais toujours mes yeux en larmes. Je les séchèrent, et je demanda à ma brave camarade.

Salutation l'amie, que venez vous faire ici ? N'est ce pas un beau temps d'hiver si je n'abuse ?

J'attendis la réponse de ma très chère veille amie.

Je tournais les yeux de gauches à droites. Je ne savais que faire, ni quoi dire d'ailleurs. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu'elle allait me demander... Pourquoi je pleurais... Mais la question que je n'espérais pas entendre, c'est "pourquoi tu pleures ? C'est à cause de ces bipèdes ?" Si elle me posait cette question, j'étais cuite... Qu'est-ce que je pourrais bien lui répondre ? Il fallait donc que je trouvais une excuse tout de suite... Tout de suite, il ne fallait pas perdre de temps.. Mais... Laquelle ? Soudainement, elle me parlait... Je ne pouvais donc pas réfléchir encore plus longtemps. Mais j’espérais tant qu'elle ne poserait pas soudainement cette fameuses question !

- Pourquoi pleures-tu ? Est-ce à cause de ces bipèdes ?

Je la regardais perplexe, sans trop quoi faire... Elle... Elle l'avait posé... Elle l'avait posé, cette fameuse question ! Mais en plus, qu'est ce que ça pouvait lui faire si je pleurais à cause de ses humains ou d'autres choses, hein ? Je tournais la tête délicatement vers la gauche, et je rougissais. Je prenais une petite inspiration, sachant pas pourquoi, d'ailleurs. Je levais doucement la tête. Le ciel était d'une couleur noir, sombre... Des nuages gris comblaient le fin ciel... Il allait sans doute pleuvoir. Je baissais doucement la tête. On recouvrait le trou de terre... Alors les bipèdes... Eux aussi, enterrer leurs morts... ? J'étais trop curieuse. Je m'approchais doucement du trou, sans me soucier des bipèdes. Je sentais quelque chose m'attraper. Sans vraiment réfléchir, je sus que c'était un bipède qui m'avait attrapé. Je ne savais plus quoi faire. Par ma pure surprise, il me déposa... Un peu plus loin du trou ! Il ne m'avait rien fais tu tout... Je voyais certaines personnes pleuraient, beaucoup. D'autres qui posent des fleurs... Des fleurs ? Sans doutes pour rendre hommage... Les bipèdes nous passèrent devant, comme si de rien n'était... Ils ne se souciaient pas vraiment de nous, même les petits bipèdes. En y regardant bien, je constatais que toutes les personnes étaient habillés en noir... Pourquoi ? Je tournais délicatement la tête vers ma camarade, et... Je lui bafouillais :

Les bipèdes eux aussi peuvent avoir du chagrin pour l'un dès leurs... Tu ne crois pas ?